• Bal

    Les jupes tournent, les couples virevoltent.
    Et moi, dans le tumulte de leurs danses effrénées,
    Un peu étourdie, un peu hébétée,
    Je m'émerveille, diable, oui, j'exulte !

    Cavalier, doux prince, prendra-tu ma main ?
    Le temps d'une valse, le temps d'un refrain,
    Je veux avoir le vertige et ne plus toucher le sol,
    Et surtout, après cette danse, laisses moi seule.

    Au bal, je suis cette inconnue qui vous sourit.
    Celle là qui d'un baiser sur la joue vous remercie,
    Qui d'un sourire réponds à vos invitations,
    Puis qui repars sans un mot, sans un son.

    Ô liberté, liberté toujours,
    Au bal, jamais je ne parle d'amour,
    C'est de danse, messieurs, qu'il s'agit,
    De complicité et de rires, j'en conviens, aussi.

    Toi, jeune homme ou bientôt vieillard,
    Qui d'un pas assuré m'entraine et me fais tourner
    Dans cette chapelloise, un instant nous aurons dansé,
    Puis un autre m'emportera, trop tard !

    Le temps d'une scottish, tu m'as peut-être fait tourner,
    Main dans la main, souriants, oui, c'est un bon moment,
    Que nous passons là, sur ces rythmes endiablés,
    Au son de l'accordéon et du violon, c'est entrainant !

    Et puis, vous savez, ensuite, il faut rentrer,
    Un dernier verre de cidre, le temps des aurevoirs,
    Un dernier regard sur la piste, afin de graver dans sa mémoire,
    Jusqu'à la prochaine fois, cette atmosphère enchantée.

    See ya !


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  • Un regard malicieux, posé sur toi,
    Lancé depuis les rives ligériennes.
    Petit lutin observe, bien sur qu'elle te voit.
    Elle ne se demande rien, son ame bohémienne.

    A quoi bon se poser des questions ?
    Lig est d'humeur folle, profitons-en.
    Un pas en arrière, un pas en avant,
    C'est une danse qu'elle a entamé, jouons !

    L'air est frais, pur et libre, la brume s'estompe.
    Et sur les bancs de sable les complices virevoltent, se posent sur l'eau
    Bercée par la Loire, portée sur tes ailes couleur charbon,
    Tenge, tengo, dis, comment c'est, là haut ?

    Un sourire, un regard, tout s'emballe.
    Laisse monter les décibels, les danseurs s'envolent.
    Encore, les pieds nus effleurent le sable,
    Et sur les rives du fleuve, deux amants se cajolent.

    Un lutin espiègle t'a envouté, tu vois ?
    Perchée sur les nuages, elle sussure ses vers, ses mots.
    Tu ne les entendra pas, elle se rit de tout ça :
    Son sortilège, ton regard brulant le vaut.

    Koneko, sur les bords de la Loire,
    Vois-tu l'enfant qui danse ?


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  • Une perle autour de mon cou,
    Souvenirs d'enfance.
    Une pression sur ma poitrine,
    Ne reste que ce long silence.

    Ce bijou qui ne cesse de briller,
    Et cette mélodie qui m'appelle,
    Cet oiseau, qui sans un battement d'ailes,
    Un beau matin, s'en est allé.

    Si un ruisseau a coulé,
    Surplombant mes joues rougies,
    C'est pour mieux noyer ma folie,
    Dans un océan d'éternité.

    Les plaines arides de mon coeur,
    Désert millénaire au vent glacé,
    N'ont point altéré la brillante douceur,
    De cette perle immaculée.

    Au levant d'une énième journée,
    Le voile, enfin, s'est levé.
    Le brouillard de guerre évanoui,
    Quand la candeur de la perle a jailli.

    Ta splendeur impudique,
    Ton sourire mélancolique,
    Tout ceci m'a touché,
    Quand enfin tes mains ont replacé
    La perle de notre amour autour de mon cou.

    Et vers l'horizon, mes yeux se perdent à la lueur des jours heureux, qu'enfin nous coulons tous deux.


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  • Un flocon de neige,
    S'est posé sur ta main.
    Un voile nous protège,
    De ces guerres sans fin.

    Ne crains rien, mon ami,
    Dors tranquillement, mon frère,
    Je veillerai, jour et nuit,
    Pour que la paix règle sur terre.

    Si tu veux la paix, prépare la guerre,
    Voilà ce qu'ils m'ont dit.
    Et d'un coup de cimeterre,
    J'ai fait taire leurs on-dit.

    Si vis pacem, para bellum.


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  • Why am I different from others ?
    Why do they are looking me as a freak ?
    I'm just like a little girl, someday soon like many others.
    Those men make me searching for a break.

    I wanna get out, suddenly.
    They keep me at the entrance.
    I'd rather die, quickly,
    Please, stop this dance !
    A flash, and it all becomes dark.

    Then, I saw a butterfly, making circles in the air.
    Then, I felt rain on my skin.
    Then, I smelt daisies, put one into my hair.
    Then, I tasted the cold but sweet wind, promise of a new begin.
    Just breathe, just live.
    All my senses asking these wilderness,
    I was alive,
    I was alone.

    Oh, delicious sensations,
    Beautiful harmony into the wild, no defiance.
    Men are stupids, they need transgression,
    And finally they earn only poverty, they loose their innocence.
    I live in a pure world, now.
    I give you all my wishes, my love.
    I'll continue to breathe fresh air, tomorrow,
    I'll continue to protect my home, little dove.
    Expect me, the day they'll kill you.
    I'll be just here, just beside you,
    Behind the trees, between the stones,
    I'll be all around, into the sky.
    We'll see what we became, when we died, alone.
    I'll give you my first kiss, my leaps too dry,
    I already gave you all my mind.

    Best wishes, Liberty.

    You're be loved Democracy


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