• Que sonnent les tambours de guerre,
    Que vibre l'air au son des trompettes,
    Que le peuple s'apprête à faire la fête,
    Que les paysans récoltent les fruits de la terre.

    Nous chanterons, demain, le Requiem
    Nous piétinerons, demain, vos gérontocracies,
    Nous enflamerons, demain, vos géraniums,
    Nous créerons, demain, une vraie démocratie.

    Soyez prêt pour un renouveau sans égal,
    Soyez prêt pour une révolution utopique,
    Soyez prêts pour une france sans panique,
    Soyez prêts pour une vie normale.

    Non, ne vous laissez pas ficher,
    Non, ne les laissez pas abolir vos libertés !
    Non, ne les laissez pas vous bailloner,
    Non, ne vous laissez pas berner !

    Nous ne sommes pas des marionettes,
    Tous les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits,
    Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions.
    Ne restez pas aveugles.


    votre commentaire
  • Une lame s'enfonce dans ma chair,
    Et soudain, un cri.
    Une silhouette se plie,
    Moi aussi je te tuerai, mon cher.

    Eh, tu n'oserai m'en vouloir,
    Tu as frappé le premier,
    J'ai répondu, sans le savoir,
    En gardant les yeux fermés.

    "Pitié", dit-il, larmoyant.
    C'est l'hopital qui se fout de la charité.
    Le pitre devient écoeurant.
    Je m'en vais sans me retourner.

    Nue, je vois enfin.
    Ces plaies sur mon visage tuméfié,
    Qui ne sont rien,
    Comparées à mon corps décharné,
    Comparées à mes plaies ensanglantées,
    Comparées à cette douleur en moi incarnée,
    Enfin, tout ceci n'est rien,
    Comparé au plaisir de détruire ce corps qui un jour fût le tien.


    1 commentaire
  • C'est là que tout commence,
    C'est la genèse de l'Amour.
    C'est au commencement de la romance,
    C'est au matin du premier jour.

    Je me suis éveillée.

    Un regard, je m'embrase.
    Un pas, j'ai peur.
    Un son, j'entends ton coeur.
    Un frisson, tu touches mon épaule.

    À Naoned, cité des fous,
    Un couple ose s'aimer,
    Deux personnes au delà de tout,
    Que jamais ne rattrapera la réalité.

    À Naoned, ville de Loire,
    Deux ombres s'étreignent.
    Un entrelac avant que s'éteigne
    Leur flamme luisant dans le noir.

    My dove, don't get bored,
    My sweet diamant I'll love you,
    I the fool's city, I'll kiss you.
    Let's have fun at Naoned !

    Let me see you stripped, girl,
    Let's be rude, messy,
    Let's do bad things, get buy a pram
    I'm a monster, you're my pretty pearl.

    Et c'est ainsi que,
    Quand vint le crépuscule,
    L'amour s'enfuit, laissant au bord du lac,
    Les larmes, les tours des funambules.


    2 commentaires
  • Et dans ma stupeur, je m'évanouis.


    votre commentaire
  • Il est assis.
    Les étoiles scintillent au dehors.
    Demain, il sera puni.
    Hier, il a volé un gilet sur un mort.

    Eh, que croyez vous ?
    Que le monde est beau et sans soucis ?
    Mais que pensez vous ?
    Que les gens peuvent vivre quand ils n'ont d'abri ?

    Oui, hier, il a volé un macchabé.
    Est-ce mal ?
    Ce n'est pas lui qui l'a tué,
    Voulez vous que le froid l'assaille ?

    Ces messieurs en robe ont jugé.
    L'homme a vite abdiqué.
    Il est toujours ainsi,
    Les grands hommes dirigent nos vies.

    Alors il fixe les astres lointains,
    Alors il prie pour le salut de ses prochains,
    Alors il demande pardon à sa famille, ses amis
    Alors il dit adieu à ce que fut sa vie.

    Les heures passent,
    La Clepsydre, lentement, se vide.
    Tandis que son corps se tasse,
    Son visage déjà pâle devient livide.

    S'élève enfin le soleil,
    Et au dehors, les clameurs.
    La foule attend avec ardeur,
    Du sang la couleur vermeille.

    Le bourreau, de noir vêtu,
    S'approche de la porte.
    Il empoigne le malheureux,
    Et jusqu'à la foule, le porte.

    Le soleil est tout juste né en ce jour,
    Et déjà s'éteignent les yeux d'un homme.
    Bientôt ce sera sa haine et son amour.
    La lune apportera à la douleur un beaume.

    Il se met à genoux et voit l'astre, rond et lumineux.
    Il voit le rouge du ciel.
    On pose sa tête a coté d'un pieux,
    Celui qui retient la lame, près de l'officiel.

    Le bruit de la chute,
    Le froid du métal,
    Le gout ferreux du sang,
    L'odeur de la mort

    Puis plus rien.

    Et l'aurore fut crépuscule.


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique