• C'est fou, des fois, ça vous prend, d'un coup.

    Une bouffée de chaleur, une envie irrépressible de crier.

     

    Et puis Le vide et le silence. Un abîme qui s'est ouvert sous tes pieds. Plus rien n'as de sens. Les hauts, les bas... ça n'existe plus. À quoi bon ? Gauche ou droite, c'est la même chose. Un tourbillon de pensées qui envahit la tête.

    IIl est de ces jours, comme ça. On sait pas trop ce qu'on fait là. On cherche, on creuse, on se questionne. Rien ne vient. On a ce besoin de réponses, trop pour si peu de questions à poser. Et quoi ?

     

    Quand y a ce besoin, qui vient. De courir, de hurler. Y a cette voix qui te demande de te plier à tes besoins primitifs. Tu respire, tu te contient. Besoin d'oxygène. Et puis la musique, pour t'isoler, t'aider à "penser droit". Y a tous ces gens biens, ceux qui savent ce qu'ils font. ils sont droits, moraux, convenants. Et toi à coté, t'es quoi ? Misérable bout de chair qui essaye de trouver un sens à ton existence. Alors on respire, on essaye de penser à autre chose. Bouffée d'oxygène.

     

    Et puis le soir venu, enfin, on se lâche. On court, on hurle. On se défait de cette carapace si lourde. On danse et on rit, plus rien n'existe. Non, plus de haut ni de bas, on peut pas séparer la gauche de la droite. Et on s'en balance. Le moindre de nos soucis, je vous jure. Il ne reste que les lumières. Celles de la ville ou des étoiles, qui ira vérifier ? Il n'y a qu'a imaginer des milliards de soleils à des milliards de kilomètres. Juste là pour nous éclairer.
    Et enfin, quand tu crois avoir touché le fond, tu peux remonter. Gravir ces montagnes d'adrénaline avant de les dévaler en se marrant. Et on recommence.

    Peu importe ce que vous pourrez vous dire, ça recommence. Toujours.
    Alors quand ça va pas, j'pense aux soleils et à ces montagnes qu'il me reste à gravir.

    Et ça fait du bien, ouais. C'est sûr, ça fait du bien.


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  • Singing, dancing, 
    Will I be free ?
    Screaming, shouting,
    Right to the sea.

    Music helps sometimes,
    To stay calm and
    If you read between the lines,
    You'll know I don't want it to end.

    Right, left, turn,
    Make a step back.
    I'd like to return,
    In this night all dark.

    Left, right, turn,
    Go straight ahead,
    I want my nights burn,
    And the sun's warm spread.


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  • Le syndrome de la feuille blanche, tu connais ?
    J'suis montée à l'envers, moi, c'est différent.
    J'ai le syndrome de la feuille noire, ça m'effraie.
    J'peux plus m'arrêter d'écrire, quitte à détruire des forêts.

    Y en a qui cherchent leurs mots,
    Moi, je dois stopper ce flot.
    Si a minuit tu cherches à dormir,
    Moi je m'empêche d'écrire.
    Qui arrêtera ce défilement dans ma tête ? 
    Et ce manège de phrases qui tournent,
    Qui me donnent le tournis, qui roulent.
    Mon cerveau est de la poudre, faudrait craquer l'allumette.

    À tous ces poètes, à ces gens, ces rêveurs,
    À ceux qui ne peuvent stopper la plume,
    À ceux qui écrivent sans avoir peur,
    Et ceux qui se perdent dans la brume.

    Je crie ma rage d'écrire,
    Je murmure mon besoin de mots,
    Je souffle ma soif de lire,
    Et surtout mon amour de ce flot,
    Ininterrompu, continu, bourru,
    Infini, jamais tari, et joli, aussi.

    Mes pensées se composent en vers,
    Elles cherchent les bons mots, 
    La sonorité recherchée, le flot
    Sait ce qu'il veut, pour flotter en l'air.
    Le temps s'arrête parfois,
    Le temps de trouver le tempo,
    Le temps d'une danse, d'un pas,
    Le temps de trouver les mots.

    Si tu vois ces gens, regard perdu,
    Qui semblent compter, ou rêver.
    Ce sont ces poètes disparus,
    Dans le flot de leurs pensées.

    Ses marins sur leur navire,
    Cherchant l'étoile dans la tempête.
    Leur lumière, au loin, dans leur tête,
    Il faudra l'atteindre avant qu'on chavire.

    Mais te trompes pas,
    On est pas fou, 
    Juste un peu dans le flou.
    Et notre lumière, on la trouvera.

    Le cercle des poètes, jamais
    Ne dira son dernier mot.

     


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  • Je voudrai avoir des ailes,
    Qu'on puisse m'appeler "ange".
    Et puis m'envoler haut dans le ciel,
    Que personne ne me dérange.

    Car j'ai besoin de temps,
    Besoin d'une pause hors du temps
    Besoin, peut être, d'un moment,
    Avec toi, toi uniquement.

    J'aimerai avoir la sagesse,
    Celle des anciens que l'on respecte.
    Pour enfin trouver l'ivresse,
    Dans ces attentes et ces tempêtes.

    J'aimerai enfin avoir une île,
    Paumée et déserte au possible,
    Un paradis pour notre idylle,
    Qui m'a prouvé que rien n'est impossible.


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  • Il est des rêves dont on ne se réveille pas,
    Rayon de soleil Des poésies dont les mots prennent vie.
     Et si une nuit -quelle folie !- je n'avais rêvé de toi,
     Jamais je n'aurai cru en cette magie.
     
    Toi, mon rayon de soleil,
    Toi, qui rend ma vie si belle,
    Toi, au sourire angélique,

     Qui me fait vivre cet amour idyllique !
     
    Il me faudrait du temps pour trouver les mots.
    Une vie, une éternité, ce ne serait pas de trop.
    Comment exprimer ce bonheur que tu diffuses en moi ?
    Et tous ces rires, ces moments géniaux que l'on vit depuis bientôt trois mois ?

     
    Peut-être, comme tu le dis, faut-il inventer un mot
    Pour te dire à quel point je t'aime ?
    Pour toi, j'inventerai un langage, même.
    Et peut-être un monde s'il le faut,
    Pour vivre pleinement cette aventure qu'on a commencé.

     
    Sur le sable des rives ligériennes,
    Un soir d'été j'ai médité.
    J'ai souhaité trouver un homme qui me correspondrait.
    Et voilà que ta main a pris la mienne.
    Que dire, si ce n'est...

     Merci


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