• Elle regardait le sol. Tout est si petit, vu d'en haut.
    Elle songeait à sauter. Les hommes ont l'air d'insectes, vus d'ici.
    Rejoindre ceux qui sont dans la boue. Depuis les nuages, leurs cités scintillent telle la suface de l'eau.
    La chute serait mortelle. Une déesse était intriguée par les artifices humains.

    Elle sauta tout de même, fière,
    Ses ailes ne se déployèrent pas.
    Ses cheveux s'emmêlèrent,
    Sa robe se déchira.

    En haillons, elle atterit.
    L'impact fut rude, elle en perdit sa divinité.
    Elle devint femme, rien de plus qu'une nouvelle fourmi.
    Un homme la recueillit pour mieux la maltraiter.

    L'ingénue ne connaissait aucun des pêchés, ni aucun malheur.
    La faim lui tordit le ventre, et l'homme les poignets.
    La soif l'étreignit, ainsi que l'homme : elle eut peur.
    Alors elle connu l'enfer des hommes, leur bestialité.
    Alors elle vit la misère des femmes et des enfants.
    Alors elle comprit la loi du plus fort.
    Alors elle blêmit à l'idée d'avoir quitté ses parents.
    Alors elle pleura car elle avait eu tord.

    Lorsqu'enfin elle fut libre, elle se mit à courrir.
    Elle ne pouvait se battre, mais elle pouvait s'enfuir.
    Les limites de son corps, elle ne les connaissait pas.
    Et tel un enfant, elle faisait ses premiers pas.

    Mortelle, c'est ainsi qu'elle s'endormit, pour l'éternité.
    On vint creuser un trou, et, en guise de funérailles, planter des bleuets.

    Quelle est, me direz vous, la morale de cette sombre histoire ? Sachez que vous avez des limites.
    Être audacieux ou courageux ne vous sert, si c'est pour mourir.


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  • Feel, the wind of victory.
    Hear, the bells ringing.
    See, the corpse floating on the river of mercy.
    Smell, the odor of death meandering.
    Taste, the flavor of blood.

    You have won the war : the city is yours.
    But are you happy ?
    You've killed men and womens during hours.
    You are uggly !

    While they bow before you,
    They are thinking about your cruelty.
    " May the gods return your wickedness to you"
    They pray for you with efficiency.

    And, anyday, anywhere, you are assaulted
    By men wanting your death.
    I'ts the price to pay, the last breath
    For having all destroyed



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  • Il est des histoires qui ne commencent pas par "il était une fois".
    Laissez moi vous conter celle de ma petite soeur et moi.
    C'est une belle histoire d'amour et d'amitié
    De tendresse et de complicité.

    Le genre d'histoire qu'on ne vous conte pas dans les bouquin,
    Quand deux esprits ne font pas un,
    Quand ils se disputent, s'admirent.
    Quand il entrent en compétition, l'autre droit dans la ligne de mire.

    Mais détrompez vous, ce n'est pas une affaire de sang.
    C'est une affaire de coeur, et c'est bien plus important.
    Ainsi, ma petite soeur et moi, jeunes amies,
    Nous disputions, jouions, innocentes.
    Puis, nous avons grandit.
    Les douze ans ont succédé aux huit, nous sommes devenues indépendantes.

    Pour mieux se retrouver, bien sur, c'est ainsi,
    Une happy end à l'américaine, aussi.
    Mais on s'en moque, du haut de nos 17 et 18 ans.

    Chloé, c'est le vent mordant du nord.
    La pluie qui tombe à grosses goutes et vous surprend dehors.
    Le soleil du mois d'Avril qui réchauffe votre coeur.
    Chloé, c'est la vie qui mord la pomme à pleines dents, avec ardeur.
    C'est la liberté qui dit merde à la norme.
    C'est le choc qui un matin vous assome :

    Quand vous comprenez que vous passez à coté d'une véritable bombe d'énergie.

    Ma petite soeur, Je suis ravie
    De faire un bout de chemin avec toi.
    Plus tard, on contera
    Des histoires sur nos folies.

    Don't forget : be happy. The rest doesn't matter.
    If you feel sad, just look at the sun.
    Smile and smile to the others.
    They can't understand why you are felling so fun.
    They just forgot to live.
    But you don't, you know
    The meaning of cries,
    The felling of being a shadow,
    The dark side of humans.
    And it push you to seize the day.

    À toi, ma petite soeur !


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  • Une plume s'envole,
    Le Zéphir se mêle à nos pensées.
    Un couple convole,
    Et rêve de liberté.

    Voyez vous, maître
    Notre monde, empli de traitres
    De riches qui convoitent
    Tant de choses et nous exploitent.

    Nos rêves et nos songes
    Semblent sortis de la tête d'un fou.
    Mais ce n'est rien face aux mensonges,
    De ceux qui nous prennent pour des fous.

    Osons le rêve. Osons la liberté.
    Osons rire, osons aimer.
    Osons croire, osons partager.

    Leur censure, leurs barrières
    Ne sont rien face à nos esprits.
    Peu importe leurs frontières,
    Nous sommes et resteront unis.

    Nous sommes le peuple libre.
    Nous sommes le futur.
    Nous sommes l'équilibre,
    Ils sont le parjure.


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  • Une sorcière aveugle
    Et trois autres avec elle
    Un franc, au loin meugle :
    "Tuez ces barbares, ces infidèles !"
    Moults combats et discours,
    Une reine, venant de la plus haute cour.
    Ainsi que bien d'autres personnages,
    Qu'il serait fastidieux de décrire ici,
    Mettant leur cœur et leur courage,
    À rude épreuve pour sauver leurs vies.

    Voici NOTRE spectacle. Voici Ancenisium.

    Mais les combats les plus durs,
    Ceux qui font toujours plus mal,
    Sont ceux qu'en dehors on endure
    Pour mettre au monde Le Spectacle final.
    Voici qu'un beau matin, un bourmestre sans vergogne,
    M C. de son vrai nom, ramène sa trogne.
    Il nous faut déguerpir, avertit-il,
    La sécurité prime, mon incompétence vous met en péril.
    N'aurait-il point été plus juste de nous aider ?
    Il est tout de même plus simple de nous briser.
    Après de bonnes congés, nul besoin de s'enquérir
    Des requêtes de jeunes gens qui feraient fuir
    N'importe quel digne habitant de ma commune.
    Car je les connait, depuis 20 ans, de mon nom j'emplis l'urne.

    Si vis pacem, para bellum

    Alors nous voilà, sans scène, délogés, révoltés, frustrés.
    Voir notre travail gâché nous a enragés.
    Nous nous sommes attelés au dur labeur qui nous attendait.
    Et voici une troupe plus soudée que jamais.
    Nous allons jouer. " Vous allez jouer" a dit Mimi.
    L'ardeur de son discours a réchauffé notre cœur
    Les victuailles ont réconforté notre volonté meurtrie.
    Nous avons joué, réfléchi avec encore plus de fureur,
    D'ardeur, et de ténacité !
    Nous allons jouer !

    Voyez, amis, le chant de guerre va crescendo.
    Nous nous battons pour l'art et la liberté d'expression.
    Philéas est notre logo,
    Du Phoenix nous sommes la réincarnation.
    Relevons nous, encore plus tenaces !
    Nous allons faire rêver le public, et le faire trembler !
    De plaisir et de terreur devant nos faces à faces !


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