• Mes pas glissent sur le parquet trop ciré,
    Ma robe vole, légère, sur ce rythme un peu rapide.
    Mon sourire brille par ta présence, ton regard presque vide,
    Toi, qui, pensif, ne vois de moi qu'une ombre estompée.

    Sous la lumière, dans le bois rouge de l'automne,
    Souviens-toi, côtes à côtes nous marchions.
    Et ce début d'hiver aux après-midi monotones,
    S'est enchanté, fleuri des moments où nous riions.

    Assis auprès d'un feu, tu ne me vois pas.
    Tu ne le sais pas, mais je suis toujours là.
    Et me balançant au rythme d'une berceuse,
    Celle qui résonne en secret dans mon coeur,
    Je regarde tes doigts, rêveuse,
    Jouer sur cette mélodie qui fait mon bonheur.

    Quand dans le vert nouveau des prés tu marchera,
    N'oublie pas, je serai, encore et toujours, à danser.
    Et les regards, les mots durs, rien ne m'arrêtera,
    J'ai trouvé en moi le son de la liberté.

    Mes pas glissent sur le parquet trop ciré,
    Ma robe vole, légère, sur ce rythme qui accélère,
    Quand tes mains posées sur mes hanches se resserrent,
    Tu sais, mon coeur prie pour que ce moment soit éternité.

     


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  • Des miliers de chosses fourmillent dans ma tête, mais je ne sais que dire.
    Les noms se succèdent un à un, leurs visages, leurs sourires.
    Peut-être que ma mémoire à jamais ne gardera
    Quelque souvenir de ces longs moments où, moi,
    Je te cherche désespérément, petit bout de paradis.
    Quand plus que tout, mon corps recherche tes doux bras,
    Et qu'en rêve, mon front aspire à la chaleur de ton cou comme abri.

    Pieds nus dans la rivière, laissant le flot glacial de l'eau
    Evacuer ma misère, je pose sur le monde un regard nouveau.
    Et mes doigts jouant avec la lueur au delà les montagnes,
    Par delà ce sublime soleil couchant, mon esprit s'évade
    Tandis qu'apaisée, un sommeil bienvenu me gagne.


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  • Avançons, face à face,
    Reculons, à l'unisson.
    Et toujours la même farce,
    C'est qu'on aime la chanson.

    Quand on se croise, j'ai le vertige,
    Car à tourner ensembles,
    À jamais le souvenir se fige
    Dans la glaise de ma mémoire d'ambre.

    Je croise les visages souriants,
    Je mémorise avec joie ces petits instants,
    Quand le temps d'une chanson,
    Nos pas battent à l'unisson.


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  • Allez, fermons les yeux
    Et les mains sur les hanches,
    Quand, en amoureux,
    Lentement on se balançe
    Au rythme suave de la Mazurka.

    Et si d'aventure les notes te plaisent ?
    Si tes doigts trouvent la mélodie,
    Alors, d'un regard de braise,
    Je t'en prie, dis moi oui,
    Quand je te demande une Mazurka.

    Maintenant que tes lèvres frôlent les miennes,
    Que nos pieds glissent sur un parquet trop gris,
    Entends tu le chant de la sirène,
    Qui grise les amants d'une vie ?
    Sa voix se mêle à la Mazurka.

    Mon front posé sur ton épaule,
    Nos sourires à l'unisson,
    Tes bras me couvrent, douce étole,
    Et de nos lèvres sort un unique son,
    Le murmure de la Mazurka.

    Allons, amants d'une nuit, dansons !


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  • Assise, les yeux fermés,
    Toi, ma douce, tu dormais.

    Et là, de mes folles pensées,
    est né un cerisier.

    Le regard par delà les monts, oh, ma belle,
    Toi et moi, un soir, nous nous feront la belle !
    Qu'il me tarde de m'envoler avec toi,
    Qu'il me vient à l'esprit ces nuits dans les bois,
    À courrir, enfants, je ne me souviens plus,
    Ni où, ni quand, étaient ces moments perdus.

    Mais je me souviens, ton sourire et ta chaleur,
    Et dans mon esprit reste ton éternelle candeur.

    Là, sous le rose du cerisier en fleur,
    Resterons gravés ces instants de bonheur.

    -Sakura no yume...ka.
    -Aye, dakedo sa, ikimasu.
    -Sorede, jah ne ! Nakama !


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