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Poème à un ami
Qui sait, le temps joue ses tours.
Et, las, quand tu regarde autour,
De toi, seul, tu ne vois que le vide.
Hélas, les humains sont trop cupides,
Pour comprendre le mot "ami".Mais qui, un jour, nous réveillera ?
Nous, si petites choses, qui,
Pensons être au delà
de l'ensemble du règne animal.
Qui nous dira quand on se sent mal,
De sourire au gens ?Un jour, je me suis réveillée.
Et ce jour, tu étais là.
Non, dès le premier instant, je ne t'ai pas adoré.
Car ce genre d'amitié se construit, pas à pas.
Et jour après jour, j'ai appris à te connaitre.
Cela fait maintenant deux ans, que je vois,
Dans ta voix, dans tes yeux, dans tes gestes, apparaitre
La simplicité d'être ce que tu es. Choix,
Si facile et auquel personne ne pense.
Car nous sommes des facades,
Cachant des âmes en errance,
Et tu brilles parmis nos ombres comme une lumière.Depuis que je te connais, ami, je n'ai plus peur.
Plus peur d'être jugée pour mes actes, mes pensées.
Je sais que, malgré mes malheures,
Près de toi, je serai toujours réconfortée.
Alors, je m'élance. Dans la vie, dans ce monde inconnu.
Mais maintenant, je ne souhaites qu'une chose,
Partager ta lumière, et briller, ingénue,
Parmis les hommes, et j'ose
penser qu'au fond, nous sommes tous bons.
C'est juste que personne n'a pensé
Qu'il fallait allumer le charbon
Qu'est notre coeur, pour en faire un brasier.Merci pour tout.
Tags : poème, ami, réveil, amitié, lumière, coeur, brasier, nyarin
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Commentaires
Tu me fais rire, pour le coup ! Ne devines-tu pas de qui je parles ?
Un cactus unijambiste ? Attention, ce sera difficile à vivre, je pense... Parce que je ne risque pas de finir dans la poésie française ! Si tu n'y es pas, je n'y ai pas ma place, sois en sûr !
De rien, mon Ami ! ;)
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Mince... et dire que j'ai failli le louper.
Il n'y a pas de mots pour exprimer... C'est tout simplement magnifique ! Tes mots touchent profondément quiconque lise ces vers. C'est d'une telle intensité, qu'on ne peut que verser quelques larmes. Bravo à toi, ce poème est-un chef d'oeuvre ! Si dans 50 ans on ne retrouve pas Eliwenn dans une anthologie de la poésie française, alors je veux bien être changé en cactus unijambiste !
Quoi qu'il en soit, cet ami a vraiment beaucoup de chance... vraiment beaucoup.
Grazie infinite